Les apôtres, inconnus du monde, dépourvus de tout moyen humain, sont investis de la mission de conquérir la terre et d’y faire régner Jésus Christ. Pour mener cette conquête, ils auront besoin d’une armure ; armure que Jésus a promis et qu’ils sont sur le point de recevoir : « vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit, qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
Pour nous, aujourd’hui, cette mission peut nous paraître bien difficile, voir impossible. Oui, elle l’est si nous comptons sur nos propres forces ! Pour vivre cette mission, il nous est indispensable, comme pour les Apôtres, d’accueillir le don de l’Esprit Saint donné à la Pentecôte. Les dix jours, qui nous séparent de la solennité de Pentecôte, sont traditionnellement pour l’Eglise, comme un temps de retraite pour nous préparer à accueillir l’Esprit Saint : personnellement et en Eglise.
C’est le temps de nous interroger pour savoir ce que nous avons fait de notre sacrement de la confirmation ? et si je ne l’ai pas reçu qu’est-ce que j’attends ?
C’est plein de la force de l’Esprit Saint, que nous pourrons, ensemble, être témoin de l’accueil du Christ dans notre vie et annoncer à toute la terre la Bonne Nouvelle.
Cette mission n’est au-dessus des forces de personne… c’est notre mission, la mission de l’Eglise, corps du Christ. Pour cette mission, saint Paul nous rappelle que Jésus a donné aux hommes les Apôtres, puis les prophètes et les missionnaires de l’Évangile, et aussi les pasteurs et ceux qui enseignent. De cette manière, le peuple saint est organisé pour que les tâches du ministère soient accomplies, et que se construise le corps du Christ. Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l’unité dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la plénitude de la stature du Christ.
Comme pour Paul, il nous est indispensable de persévérer dans la foi, l’espérance et la charité. Pour cela, il nous faut humilité, douceur et patience. Ceci est une nécessité essentielle à toute vie en communion, depuis la communauté de base qu’est la famille jusqu’au communautés plus larges où les uns et les autres ne se sont pas nécessairement choisis. Sans cette capacité de durer dans le temps, l’unité et donc l’évangélisation se trouve fragilisée.
L’Ascension de Notre Seigneur nous invite donc à l’espérance, à ce dépassement vers la vie divine à laquelle nous sommes appelés. C’est ce mouvement qu’il est nécessaire de retrouver sans cesse, cette tension vers « les réalités d’en-haut » capable d’entretenir non pas une utopie ou une illusion collective, mais un élan vers une vie et un amour toujours plus grand. Cet amour ne peut rester replié sur lui-même, il tend naturellement à se répandre, à se diffuser autour de lui, il en résulte la nature profondément missionnaire de toute communauté chrétienne. La persévérance n’est possible que dans la mesure où elle est portée par une véritable espérance.
C’est le temps de nous interroger pour savoir ce que nous avons fait de notre sacrement de la confirmation ?
sincèrement je l’ai fait car mes ami(e)s le faisait. si je pouvais le revivre maintenant